Afrique : réaction d'Oxfam au Rapport mondial de suivi 2015 de l'Unesco

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En réaction au Rapport mondial de suivi 2015 de l'UNESCO : Éducation pour tous 2000-2015 : Réalisations et défis, Sandra Dworack, experte en éducation d'Oxfam, déclare :

« Le fait que les enfants les plus pauvres du monde aient cinq fois plus de chances de ne pas terminer l’école primaire que les enfants les plus riches montre que les efforts visant à assurer l’éducation pour tous ont laissé de côté les enfants les plus pauvres et les plus marginalisés. L’éducation est censée être notre outil le plus puissant pour lutter contre les inégalités. Il est inacceptable que des désavantages liés au revenu, au lieu de résidence, au sexe, au groupe ou au handicap entravent les chances des individus d’accéder à une éducation de qualité et de vivre une vie sans pauvreté. »

« Les gouvernements et les donateurs ne font pas assez d’efforts pour garantir l’accès à des écoles publiques gratuites et de qualité à tous les enfants, en particulier aux plus défavorisés. Au lieu de cela, trop d’enfants se tournent vers l’enseignement privé dit à bas prix, qui ne fait qu’accroître les inégalités en obligeant les pauvres à payer des frais de scolarité pour des écoles à but lucratif de qualité douteuse. Les filles et les femmes pauvres sont souvent les premières à abandonner leurs études si la scolarité est payante.

« La voie à suivre consiste à prendre des engagements politiques et financiers forts en faveur de systèmes d’éducation publique de qualité qui offrent une scolarité gratuite – dans le contexte du programme de développement durable pour l’après-2015. Les gouvernements nationaux doivent s’efforcer de renforcer leur assiette fiscale afin de lever davantage de ressources nationales pour investir dans une éducation de qualité, en particulier un nombre suffisant d’enseignants formés et qualifiés. Les donateurs doivent aider les pays partenaires à mettre en place des systèmes d’éducation publique de qualité et augmenter la part de l’APD consacrée à l’éducation afin de combler le déficit de financement de 1422 milliards de TP2 par an. Le monde doit agir maintenant pour mettre fin aux inégalités dans l’éducation. »

Source : allAfrica.com

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