Au Cameroun, les enseignants d'Enko expriment leur amour pour l'Afrique

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Quelques jours avant le premier jour d’école, les enseignants célèbrent les cultures africaines lors d’ateliers de développement professionnel à l’école internationale Enko La Gaieté (Yaoundé) et à l’école internationale Enko Bonanjo (Douala).

Elles sont venues de loin pour travailler avec le personnel d’Enko à Yaoundé et à Douala. Fanny Moral, responsable du recrutement des étudiants pour Enko Education est française et vit à Johannesburg, ville du siège d’Enko Education. Estelle Baroung Hughes, en charge du développement professionnel du groupe Enko, est camerounaise et vit à Genève, ville de naissance du Baccalauréat International (IB). Ces deux professionnelles ont en commun leur passion pour l’éducation et leur amour pour le continent africain. C’est en partie ce qu’elles sont venues partager ici au Cameroun. L’atelier de Douala et de Yaoundé a porté sur la culture Enko, à savoir les valeurs et l’éthique de travail du groupe. Fanny et Estelle ont également mené une réflexion sur les dimensions africaines et internationales de l’identité d’Enko Education.

Lorsque les deux animateurs de l’atelier ont demandé aux enseignants de traduire le manifeste d’Enko dans leur langue maternelle, la salle est d’abord devenue silencieuse. Puis est venu un moment de concentration et de travail en groupe sur la traduction des textes du passeport d’Enko. La phase de partage s’est faite au son du Bassa, du Baham, du Bansoa, du Lamso, du pidgin et du Yoruba qui est la langue maternelle de M. Akinbo, directeur de l’école d’Enko La Gaieté. A Enko Bonanjo, Mme Hildebrandt, directrice de l’école, a évoqué son attachement au Swahili. C’est dans une grande collégialité et dans les rires que tout le monde a prêté une oreille attentive aux sonorités des langues africaines inconnues ou familières.

Dans la deuxième partie de l’atelier, les enseignants se sont organisés en groupes de matières (langues, lettres, sciences, mathématiques, arts) pour préparer des exposés sur la manière de mettre l’Afrique à l’honneur à travers le programme scolaire. Les discussions ont été animées et les présentations qui ont suivi, inspirantes. Il était clair pour Fanny et Estelle que les enseignants d’Enko de La Gaieté et de Bonanjo ont un faible pour l’Afrique.

Enko éducation est clairement un réseau où le travail des enseignants peut contribuer à construire l'Afrique par l'éducation. Que le premier trimestre dans les écoles camerounaises Enko soit à l'image de ces enseignants : passionnés, axés sur l'équipe et remplis de joie d'apprendre en Afrique, sur l'Afrique et pour l'Afrique.

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