En route vers 2017 !

 Dans Blog Enko

Chers lecteurs,

Alors que les élèves et les enseignants de l'hémisphère nord ont repris le chemin des classes après les vacances et que ceux de l'hémisphère sud se préparent à leur retour à l'école, il est temps de vous souhaiter à tous nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui commence. Nous espérons que 2017 restera dans vos mémoires comme une année de réussite, riche en réalisations et pleine de joie.

Nous espérons également que 2017 sera une année de croissance pour tous les élèves du primaire, du secondaire et du supérieur, au cours de laquelle vous découvrirez davantage vous-même, vos talents et comment vous pouvez contribuer, chacun à votre manière, à votre avenir et à celui du monde dans lequel nous vivons tous. Vous êtes l’avenir, et cela est particulièrement vrai en Afrique, où les jeunes de moins de 15 ans représentent 41% de la population du continent (plus de la moitié de la population africaine âgée de moins de 25 ans).

Nos vœux s’adressent à toute la communauté éducative : parents, direction et personnel enseignant. Vous êtes les pierres angulaires sur lesquelles se construit l’avenir de nos jeunes. Vous avez la responsabilité à la fois d’assurer leur bien-être au quotidien et de les guider dans leurs choix, dans un monde pas toujours facile. Vous êtes les fondations solides sur lesquelles ces enfants et ces jeunes peuvent construire en toute sécurité et commencer à grandir progressivement. Pour paraphraser la merveilleuse philosophie Ubuntu, si chère aux Sud-Africains : « ils sont, parce que vous êtes ». Puissiez-vous poursuivre ce chemin avec courage et bienveillance en 2017.

Pour conclure, et pour vous inspirer pour l’année à venir, je voudrais vous laisser avec cette belle lettre écrite par Albert Camus à son professeur, Louis Germain, quelques jours après avoir reçu le prix Nobel de littérature. Cette lettre démontre l’importance de l’éducation et montre que la main douce et l’écoute d’un professeur peuvent faire toute la différence dans la vie d’un enfant…

19 novembre 1957

Cher Monsieur Germain,

Je laisse un peu se calmer le tumulte qui m'entoure ces jours-ci avant de vous parler du fond du cœur. On vient de me faire un honneur bien trop grand, que je n'ai ni recherché ni sollicité. Mais quand j'ai appris la nouvelle, ma première pensée, après celle de ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans la main affectueuse que vous avez tendue au petit pauvre enfant que j'étais, sans vos enseignements et vos exemples, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne fais pas trop cas de ce genre d'honneur. Mais il me donne au moins l'occasion de vous dire ce que vous avez été et êtes encore pour moi, et de vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y avez mis vivent encore dans un de vos petits écoliers qui, malgré les années, n'a jamais cessé d'être votre élève reconnaissant.

 Je t'embrasse de tout mon cœur.
Albert Camus

 

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