Les professeurs d’Enko Ouaga et d’Enko Bamako se lancent dans l’aventure du développement professionnel

Nous pouvons les appeler des écoles jumelles, car elles appartiennent toutes deux à la famille Enko Education, sont situées en Afrique de l’Ouest et ont été ouvertes en septembre 2018: Enko Ouaga et Enko Bamako ont débuté l’année avec des groupes d’étudiants dynamiques, motivés et heureux d’être là. Les enseignants aussi sont prêts pour une  nouvelle aventure; et pour eux, le cycle de développement professionnel a commencé avec la visite de deux membres de l’équipe centrale d’Enko Education:  Estelle Hughes, responsable du développement des talents enseignants et Fanny Moral, en charge du recrutement des étudiants, du marketing et de la communication.

Grace à un atelier sur la culture Enko précédé par des visites de classe avec feedback, les enseignants de Bamako et de Ouagadougou ont donc démarré cette année scolaire en mode réflexif. Il faut dire qu’à Enko Education, les enseignants sont amenés très tôt dans l’année à réfléchir sur des objectifs personnels de développement professionnel. Il s’agit d’organiser  pour chaque professeur de chaque école Enko, au moins 100 heures de perfectionnement et d’apprentissage par an. Cela a pour but de garantir la qualité de l’enseignement pour le bénéfice des élèves.

Lors de la visite de Fanny et d’Estelle, les enseignants ont par conséquent reçu énormément d’informations mais ils ont également eu l’occasion d’exprimer leur avis sur la formation reçue. Voici ce que certains d’entre eux ont pu dire.

A bras ouverts

Enseignants d’Enko Bamako et d’Enko Ouaga ont accueilli à bras ouverts leur formation sur le développement professionnel. Leurs réactions extrêmement positives démontrent leur  engagement personnel:

• ‘Cette réflexion a apporté un plus à notre compréhension de la dimension africaine et internationale d’ Enko Education …’ (Daniel Ouattara, Enko Ouaga)
• ‘La rencontre a permis de se familiariser davantage avec les concepts IB’ (Mamadou Belem, Enko Ouaga)
• ‘Estelle m’a amené à m’interroger sur les subtilités du bilinguisme et comment l’implémenter dans mon cours de mathématiques’ (Cennet Karakus, Enko Bamako)
• ‘Ça été un moment de partage’ (Lassina Traore, Enko Ouaga)

Il faut également saluer ici la manière dont les enseignants ont embrassé l’esprit Enko :

• ‘La réflexion sur la culture ENKO m’a fait prendre conscience que beaucoup d’entre nous avons des valeurs humanistes et que si nous voulons que l’Afrique se développe, nos enfants doivent suivre une éducation basée sur l’échange et l’interculturalité’ (Isabelle Doussa, Enko Bamako)
• L’enseignant doit être permanent à l’école de l’apprentissage. J’ai apprécié qu’un expert m’observe (Salifou Dembele, Enko Bamako)

Pour finir, les enseignants d’Enko Ouaga et d’Enko Bamako ont été constructifs dans  les suggestions et retours critiques offerts aux formatrices Estelle et Fanny, qui vont ainsi pouvoir améliorer encore les prochains ateliers:

 

• ‘Il serait mieux de passer plus de temps avec nous en classe’ (Mamadou Belem)
• ‘Il aurait été souhaitable d’avoir plus de temps d’échanges et aussi de recevoir par écrit notre feedback critique sur nos classes observées.’ (Tano Angoua, Enko Bamako)
• Je note spécialement et salue fortement l’idée du livret de développement professionnel préparé pour nous. Pour l’amélioration et le suivi, il serait intéressant qu’après quelques mois de mise en application qu’on puisse marquer un arrêt afin d’en évaluer les forces et faiblesses pour identifier des pistes d’amélioration (Constant Somda, Enko Ouaga)
• Nous sollicitions pleinement les formations pédagogiques de cette nature et surtout leurs pérennisations (Helene Kelignon, Enko Bamako)

 

C’est bel et bien noté ! Estelle et Fanny remercient encore le personnel enseignant pour les moments d’échange. Merci à tout le staff et aussi aux parents d’Enko Ouaga et d’Enko Bamako pour un incroyable accueil. Un merci tout spécial est à adresser aux chefs d’établissement Louise d’Aragon et Thierry Adam pour leur hospitalité et engagement pour l’excellence dans leur école respective.

Article par Estelle Hughes

Basé sur le sondage d’évaluation de l’atelier de développement professionnel